Auto-édition : les recettes du succès

Publié le 5 Août 2013

Avec l'arrivée en masse des liseuses numériques et de solutions pratiques d'impression à la demande tel que lulu ou Creatspace, un chemin parallèle s'est crée pour le jeune auteur. Celui de l'auto-publication.

Un essor incroyable en France.

Depuis 2004, la masse des livres auto-publié explose. +30% chaque année, et représente pour 2013 12% des livres édités, soit 1 livre sur 8.

Néanmoins la qualité n'est pas forcément au rendez-vous. Publiés trop rapidement, sans travail éditorial ni relecture ou correction, avec des couvertures affreuses, la plupart des auteurs auto-édité sont très peu à pouvoir vivre de leurs plumes.

Il existe pourtant des livres de qualités. Il suffit de jeter un oeil (même les deux) sur le travail de Kylie Ravera ou d'Alan Spade, deux très bon écrivains qui ne connaissent, hélas, pas le succès mérité.

Des exemples de succès en auto-publication existent pourtant bel et bien. David Forest et son "En série, Journal d'un tueur" et Agnès Martin-Lugand avec "Les gens heureux lisent et boivent du café" ont vendu plus de 10.000 exemplaires de leur ouvrage.

Pourquoi la saga de Kylie Ravera et celle d'Alan Spade ne connaissent-elles pas le même engouement ? La réponse est simple : Un manque flagrant de visibilité.

Vivre parmi l'amateurisme et s'en démarquer.

L'auto-publication a encore une image très dégradée auprès des lecteurs. elle est polluée par des centaines de livres où fautes d'orthographes en pagaille côtoient des intrigues mal ficelée. S'il n'y a pas de recette miracle, une bonne campagnes de promotion, de nombreux amis prêts à tout pour faire passer le message, un livre de qualité bien mis en page avec une couverture qui en jette et une bonne dose de chance sont les ingrédients minimum d'un succès.

Sans espérer atteindre celui de David Forrest ou Agnès Martin-Lugand, j'espère de tout coeur que "La Carte Oubliée" trouvera son public.

Quel avenir pour l'auto-publication ?

Quel avenir pour l'auto-publication ?